Depuis maintenant plus de trois ans (!), nous sommes en attente d'une subvention du programme d'adaptation de domicile (PAD). Grâce à une subvention pouvant aller jusqu'à 16 000$, nous pourrons faire quelques aménagements dans la maison pour nous faciliter la vie et celle d'Arielle.
Nous prévoyons notamment aménager sa chambre au rez-de-chaussée, transformer la salle d'eau du rez-de-chaussée en salle de bains complète avec douche sans seuil et construire une rampe ou une plateforme d'accès à l'arrière pour qu'Arielle puisse éventuellement entrer dans la maison de façon autonome.
Très bien, dites-vous? En théorie, c'est parfait, mais en pratique, disons que ce programme est un véritable parcours du combattant... Après deux ans et demi sans aucune autre nouvelle qu'une lettre ayant confirmé la réception de notre demande, en octobre 2010, nous avons dû talonner le CLSC pour que, finalement, quelqu'un daigne sortir le dossier de son classeur et qu'une ergothérapeute se pointe chez nous. L'évaluation des besoins n'a pas été évidente : l'ergothérapeute en question nous suggérait plutôt de déménager... Après plusieurs visites et tâtonnements, nous avons finalement obtenu une ébauche de plan au milieu de l'été. Ensuite, le mandataire du gouvernement devait dessiner le plan de façon plus formelle, puis nous le renvoyer pour approbation - ce qui arriva... en novembre. Mais un petit détail devait être modifié (que nous avions pourtant souligné lors de la rencontre).
Entre-temps, l'ergothérapeute qui nous était attribuée a été affectée ailleurs. Nous étions un peu découragés au début, mais la nouvelle ergo est beaucoup plus efficace, proactive et ouverte (oui, oui, je qualifie bel et bien un intervenant du CLSC, là!). Donc ce sera sans doute pour le mieux...
Toujours est-il que nous n'avons pas eu d'autres nouvelles depuis. Et il reste encore plusieurs étapes à franchir, comme en fait foi cet organigramme simplifié (!!!) qu'on nous a remis :
Comme vous pouvez le constater, il est même trop large pour rentrer dans mon scanneur! C'est typique de tous les programmes gouvernementaux : derrière la volonté (légitime) de mettre des balises pour éviter les abus, on crée un système d'une lourdeur épouvantable, lent au possible, qui nous épuise rien que d'y penser. Imaginez : ça fait trois ans et demi que nous sommes inscrits au programme, et pas un seul minuscule petit aménagement n'a encore été fait!
Bref, nous qui pensions commencer les travaux à la fin de l'hiver ou au début du printemps... À moins d'un revirement spectaculaire, ce serait étonnant...
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