Hier, nous sommes allés à l'école d'Arielle pour son premier "bulletin". Bon, l'objectif n'était pas vraiment d'obtenir une évaluation chiffrée de compétences transversales précises, plutôt de rencontrer son professeur et d'avoir quelques précisions sur son fonctionnement en classe.
Nous sommes bien contents, car Arielle s'intègre bien à l'école. Elle participe de plus en plus activement aux activités et fonctionne bien dans le groupe. Ça se passe aussi étonnamment bien en physio et en ergo : les thérapeutes nous disent qu'Arielle coopère très bien, qu'elle est souriante et même ricaneuse... Et dire qu'au CMR, Arielle était perçue comme le "tyran des thérapeutes"!
Bref, je pense que tout est pour le mieux, et qu'Arielle est vraiment au meilleur endroit pour progresser et s'épanouir...
Par ailleurs, je vous invite à lire cet article qui traite du film d'Hugo Latulippe, Alphée des étoiles.
J'en reproduis ici deux paragraphes :
Beauté, magie... Voilà des mots que l'on n'associe pas d'emblée à l'enfant handicapé. Trop souvent, il est vu comme un poids. Quant à ses parents, ils sont vus comme des gens que l'on doit prendre en pitié, ce qui ne fait qu'ajouter un poids de plus sur leurs épaules. Et pourtant... « Chaque enfant est différent, souligne Laure Waridel. Mais pour avoir parlé à d'autres parents qui ont des enfants avec des défis différents, que ce soit la trisomie ou autre chose, il y a toujours de ces moments magiques... En ne les nommant pas, en n'en parlant pas assez collectivement sur la place publique, on a tendance à présenter l'arrivée d'un enfant handicapé dans une vie comme étant un drame. »
Laure Waridel a elle-même vécu cette situation comme un drame, au départ. Elle avait l'impression que c'était l'une des pires choses qui puissent arriver à sa famille. Bien sûr qu'avoir un enfant comme Alphée est un choc, dit-elle. « Mais ce n'est pas la fin du monde. C'est vraiment le début d'un nouveau monde. C'est comme ça que j'ai appris à l'apprivoiser. » Dans ce nouveau monde, il y a aussi des choses fantastiques, qu'on n'aurait jamais découvertes autrement.
Je n'aurais pas pu mieux dire...
vendredi 16 novembre 2012
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