Un superbe voyage, qui nous a tous permis de bien décrocher et de découvrir de nouveaux endroits. Arielle était beaucoup plus à l'aise cette fois-ci, moins nerveuse dans les nouveaux endroits et plus éveillée à la découverte. De manière générale, elle a adoré se baigner dans la mer (particulièrement dans les vagues!), se balader en bateau, en train ou en autobus... ainsi que les spectacles musicaux offerts le soir sur le navire.
Toutefois, notre expédition (car on pouvait vraiment qualifier ce voyage d'expédition à certains moments) nous a permis de faire quelques constats :
1- Les transports en commun dans le sud des États-Unis, ce n'est pas encore tout à fait au point... Nous avons vu une ligne de train de banlieue se terminer au milieu de nulle part, dans une gare non pourvue de téléphone public (!), sans taxi sur place ni numéro de téléphone pour en appeler un (quoique sans téléphone, nous n'étions pas plus avancés...).
2- Les contrôleurs dans les trains américains sont armés!
3- L'accessibilité aux personnes à mobilité réduite est une notion plutôt abstraite dans les pays des Caraïbes. Disons que nous avons dû galérer plusieurs fois! Remarquez que nous nous en attendions un peu, mais tant qu'on ne l'a pas vécu, on ne se rend pas tout à fait compte des difficultés... et on réalise du même coup la chance qu'on a de vivre ici!
4- Il fait chaud, dans les Caraïbes!
5- Pour une rare fois, nous n'avons aucun grief contre Air Canada et, au retour, nous sommes sortis de l'aéroport de Montréal comme un PET (désolée pour le jeu de mots facile, je n'ai pas pu résister).
Cela dit, recommençons du début...
Nous sommes partis le 6 janvier de Miami pour une croisière de 7 jours dans les Caraïbes de l'Ouest. Une belle journée ensoleillée, dans un endroit enchanteur.
Nous étions bien heureux de pouvoir enfin relaxer, puisque le trajet pour se rendre de Boynton Beach (ou nous avions rejoint Mamie, Papi, Dany et Karina la veille) au port de Miami a été long et un peu difficile.
D'abord, le train avait 45 minutes de retard. Ensuite, nous avons eu droit à un freak qui m'a traité de tous les noms parce qu'Arielle, dans sa poussette, prenait soi-disant la place d'un vélo (le sien, en l'occurrence). Le contrôleur du train a eu beau lui rappeler que les vélos n'avaient pas priorité sur les personnes à mobilité réduite, il ne voulait rien entendre. Méchant fou (et, devant sa violence, nous étions presque heureux d'avoir fait le constat 2 ci-dessus).
Enfin arrivés au terminus de la ligne, nous avons alors fait le constat 1 (voir plus haut). Nous avons finalement trouvé un taxi, mais quelle expédition (tout cela, rappelons-le, avec 2 enfants, une poussette, 3 valises et 3 petits sacs à dos et un gros)!
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