Nouvelle chaise

Grâce à l'école, Arielle a maintenant une nouvelle chaise pour la maison (et pour apporter lorsqu'on va à l'exétrieur) :

En même temps, ça lui permet de s'entraîner à se tenir bien droite sur une chaise presque "ordinaire". Elle peut même être à la table avec nous, comme une grande fille!

N'est-ce pas qu'elle a l'air grande sur cette chaise?

En attendant Noël...

Le père Noël, même s'il est très occupé, a accepté venir faire un petit tour dans une fête de famille, pour le plus grand bonheur d'Arielle et de ses petits cousins et cousines...

 

Même quand on va magasiner, on risque toujours de tomber sur la maison du père Noël, perdue entre deux boutiques...

 

 

Et pour terminer ce bref billet pré-Noël, la photo d'école d'Arielle :

On note ici la petite baboune, typique des caméras trop insistantes...

Premier bulletin

Hier, nous sommes allés à l'école d'Arielle pour son premier "bulletin". Bon, l'objectif n'était pas vraiment d'obtenir une évaluation chiffrée de compétences transversales précises, plutôt de rencontrer son professeur et d'avoir quelques précisions sur son fonctionnement en classe.

Nous sommes bien contents, car Arielle s'intègre bien à l'école. Elle participe de plus en plus activement aux activités et fonctionne bien dans le groupe. Ça se passe aussi étonnamment bien en physio et en ergo : les thérapeutes nous disent qu'Arielle coopère très bien, qu'elle est souriante et même ricaneuse... Et dire qu'au CMR, Arielle était perçue comme le "tyran des thérapeutes"!

Bref, je pense que tout est pour le mieux, et qu'Arielle est vraiment au meilleur endroit pour progresser et s'épanouir...

Par ailleurs, je vous invite à lire cet article qui traite du film d'Hugo Latulippe, Alphée des étoiles.

J'en reproduis ici deux paragraphes :

Beauté, magie... Voilà des mots que l'on n'associe pas d'emblée à l'enfant handicapé. Trop souvent, il est vu comme un poids. Quant à ses parents, ils sont vus comme des gens que l'on doit prendre en pitié, ce qui ne fait qu'ajouter un poids de plus sur leurs épaules. Et pourtant... « Chaque enfant est différent, souligne Laure Waridel. Mais pour avoir parlé à d'autres parents qui ont des enfants avec des défis différents, que ce soit la trisomie ou autre chose, il y a toujours de ces moments magiques... En ne les nommant pas, en n'en parlant pas assez collectivement sur la place publique, on a tendance à présenter l'arrivée d'un enfant handicapé dans une vie comme étant un drame. »

Laure Waridel a elle-même vécu cette situation comme un drame, au départ. Elle avait l'impression que c'était l'une des pires choses qui puissent arriver à sa famille. Bien sûr qu'avoir un enfant comme Alphée est un choc, dit-elle. « Mais ce n'est pas la fin du monde. C'est vraiment le début d'un nouveau monde. C'est comme ça que j'ai appris à l'apprivoiser. » Dans ce nouveau monde, il y a aussi des choses fantastiques, qu'on n'aurait jamais découvertes autrement.

Je n'aurais pas pu mieux dire...

Une petite pirate

Aujourd'hui, c'est l'Halloween!

Samedi, Arielle a travaillé très fort pour m'aider à préparer des sacs de bonbons et, surtout, pour décorer sa propre citrouille. Alors sans plus tarder, voici l'artiste et son oeuvre :

Et ce matin, elle a enfilé son costume de pirate pour aller à l'école. Bon, on doute que la moustache tienne toute la journée, mais on en fera une autre ce soir avant la cueillette des bonbons dans le quartier!

 

 

Après une journée bien remplie à l'école, Arielle était prête pour la tournée des bonbons dans les maisons de la rue!

 

 

Contrairement à l'année dernière, elle n'avait pas peur du tout et a même pris plaisir à sonner de porte en porte. C'est plutôt maman qui commençait à avoir mal aux bras après quelques maisons!



Lanternes

La fin de semaine dernière, nous sommes allés au Jardin botanique pour voir les lanternes chinoises. Malgré le temps incertain, il y avait foule, mais ça ne nous a pas empêchés de profiter des magnifiques lumières multicolores qui illuminent le Jardin chinois et, nouveauté cette année, le Jardin japonais. Je n'y étais pas allée depuis quelques années, et l'événement prend assuréement de l'ampleur: il n'y avait pas autant de "personnages" sur le lac la dernière fois!

Arielle a vraiment adoré la sortie : pendant toute la visite, elle était complètement surexcitée! De beaux moments en famille!

 

 

 

 

À l'école

Déjà un mois qu'Arielle a commencé l'école.

Un mois que j'appréhendais un peu, en me rappelant les "légères" difficultés d'adaptation de cette coquinette à la garderie ou au centre de réadaptation... Il fallait beaucoup de patience et de stabilité pour qu'elle arrête de pleurer dès que je m'éloignais un peu. Alors vous pensez : partir toute seule à l'école, toute la journée, cinq jours par semaine, avec de nouvelles personnes...

Eh bien, j'avais tout faux : Arielle adore l'école et s'est très bien adaptée à son nouvel environnement!

Pourtant, on ne lui a pas fait de cadeau : deux changements de professeur et un changement de chauffeur d'autobus en quelques semaines, y'aurait eu quelques raisons d'être un peu déstabilisée!

Quoi qu'il en soit, nous sommes très satisfaits de ce premier mois. Comme l'école prend en charge toute la réadaptation (ergo, physio, orthophonie, ajustement des orthèses/fauteuils/machins divers), nous avons réduit les courses au rendez-vous presque à néant. Nous n'avons gardé que l'hippothérapie, qu'Arielle aime beaucoup et qui lui a fait faire des progrès notables depuis deux ans. Par conséquent, j'ai pu m'offrir, pour la première fois en près de quatre ans, des moments de farniente à lire un bon roman policier sur le canapé ou à bricoler mon scrapbook de voyage!

À l'école, Arielle bénéficie également d'un suivi avec une intervenante du service de suppléance à la communication orale. On pourra donc enfin faire l'essai de systèmes ou d'outils qui permettront à Arielle de communiquer plus facilement ses besoins et ses émotions (et ainsi éviter certaines colères et frustrations). À suivre!

Dans sa classe, il n'y a que 6 élèves. L'enseignante est accompagnée en permanence d'une préposée, qui aide aux déplacements, à la surveillance, à l'habillage, à l'hygiène. D'autres préposés s'ajoutent à l'heure du midi, de sorte qu'il y a pratiquement une personne par élève! Arielle est donc entre bonnes mains, bien stimulée, bien appuyée.

Les activités ressemblent à celles de toutes les classes de maternelle (les sept classes de préscolaire sont composées d'enfants de 4 et 5 ans : ils sont regroupés en fonction de leurs aptitudes plutôt que par âge) : bricolage, peinture, musique, activités de socialisation/communication, heure du conte, etc.

Ce qu'Arielle semble préférer pour le moment, c'est la salle de stimulation sensorielle ("salle blanche", dans le jargon). Je ne sais pas trop ce qu'ils y fabriquent, mais chaque fois qu'ils y vont, j'ai un mot dans l'agenda précisant qu'Arielle a adoré!

Bref, que du positif pour le moment. On espère bien que ça se poursuivra!

La petite cueilleuse de pommes

Samedi, entre deux averses, nous avons eu le temps de profiter du soleil pour aller cueillir quelques pommes.
Arielle était très heureuse, et surtout très fière, de nous aider à cueillir les pommes, puis à les mettre dans notre panier. Elle prenait ça bien au sérieux, avec son petit bec concentré sur la tâche.

Un beau moment en famille, au milieu des arbres, dans un petit verger familial tranquille à Hemmingford.

 

Et la récompense pour tout le boulot!

 

4 ans pour la coquinette!

Ma grande fille a 4 ans aujourd'hui... C'est hallucinant comme le temps file!

Voici un aperçu de la fête du jour en quelques photos.

D'abord, le magnifique gâteau en forme de cheval fait par marraine Karina...

Puis les cadeaux...

Et Arielle qui trouvait son "Monsieur Patate" vraiment très drôle!

Grande rentrée

Eh oui, cette semaine marquait la première rentrée scolaire de notre grande-petite fille.
Bon, on peut encore dire qu'elle est petite, puisqu'elle n'a pas encore officiellement 4 ans, même si elle a déjà "gradué"...

Mardi matin, son autobus jaune est venu la prendre à la maison. Elle était un peu nerveuse et pas trop sûre du tout quand est venu le temps de se hisser là-dedans :

 

 

Heureusement, une fois installée, elle souriait!

 



Roger, le chauffeur d'autobus, est une perle : un bon grand-papa qui fait cela comme "hobby de retraite". Alors ça nous rassure de voir qu'elle est entre bonnes mains.

Ensuite, l'autobus est parti (et maman avait le motton, comme on dit), mais nous sommes allés rejoindre Arielle à l'école pour son premier avant-midi. Là-bas, nous avons pu rencontrer son enseignante, ainsi que tout le personnel de soutien et de réadaptation.
C'était un peu long pour les enfants, mais nous avons eu une excellente impression. Nous avons bien hâte de voir tout ce qu'ils arriveront à mettre en place pour aider Arielle à progresser, sur tous les plans!

Arielle semble avoir aimé l'école, mais toute cette agitation l'a épuisée. Elle nous a enfilé un 12 heures de sommeil par la suite!

Demain sera le grand jour, prise 2 : une première journée complète, seule comme une grande... L'aventure commence!

Petite grenouille

Avec l'été chaud et ensoleillé que nous connaissons, les occasions de faire une petite saucette sont nombreuses. Le centre de réadaptation nous a finalement prêté une veste de flottaison adaptée pour Arielle : la forme "en nénuphar" l'aide à maintenir la tête hors de l'eau, tout en la stabilisant horizontalement, ce qui permet à la coquinette-grenouille de bouger ses bras et ses jambes pour avancer toute seule dans l'eau !

Elle ne s'en lasse pas, je dois pratiquement la sortir de l'eau de force lorsqu'elle claque des dents !

Encore des heures de plaisir en perspective !

Notre grenouille a également pu essayer le bateau de Papi encore une fois cette année. D'abord, le look marin d'eau douce (et oui, ce jour-là, c'était vraiment frisquet sur l'eau) :



Et, fidèle à son habitude, Mademoiselle s'excite dès que Papi accélère... pour le plus grand bonheur de ce dernier, qui ne se fait pas prier !

Vacances!

Eh oui, nous sommes en (presque) vacances, et nous profitons du beau temps pour nous baigner, dans la piscine ou dans les jeux d'eau du parc.
Notre coquinette est une vraie petite grenouille, elle adore ça (et est beaucoup moins moumoune que sa maman, pour qui une baignade à moins de 80 degrés relève presque du sport extrême...). Et plus il y a d'amis dans la piscine qui s'énervent et éclaboussent, plus elle aime ça...

Alors pour bien commencer la semaine, voici quelques images aquatiques d'Arielle, avec son grand frère William et son papa!

L'école, la suite

Il y a quelque temps, je vous parlais dans un billet de nos démarches pour la prématernelle d'Arielle (déjà!). Les choses ont finalement avancé et même abouti : la semaine dernière, nous sommes allés à l'école Victor-Doré pour officialiser l'admission d'Arielle en septembre!

Nous y avons rencontré toute l'équipe : enseignante, ergo, physio, psychologue, orthophoniste et même infirmière. Arielle sera bien entourée, c'est le moins qu'on puisse dire. Tout sera mis en place pour l'aider, autant sur le plan scolaire que sur tout le reste (motricité, communication, etc.). Une bonne partie du suivi en réadaptation se fera également sur place, donc de nombreux rendez-vous en moins pour nous (on ne s'en plaindra pas, on a donné!).

Nous sommes très heureux qu'elle ait finalement été admise, même si j'aurai certainement un petit pincement lorsque je la verrai partir pour la première fois toute seule en autobus (elle aura tout juste 4 ans et sera sans doute la plus jeune élève de l'école!). Mais bon, c'est un pas de plus...

Le grand voyage - cinquième (et dernière) partie

Jeudi 24 mai

Une autre journée tranquille en mer. Heureusement que Dora est encore là pour agrémenter la journée, cette fois par l'heure du conte, musique et animation incluses!

Le reste de la journée, on profite doucement de nos derniers moments de vacances.


Vendredi 25 mai

Dernière escale du voyage : Victoria, en Colombie-Britannique. Nous prenons d'abord un bus en direction des célèbres Butchart Gardens, en banlieue de la capitale. La journée était splendide : soleil, une vingtaine de degrés, bref un temps idéal pour une promenade au milieu des fleurs et des arbres de toutes les couleurs.

Les jardins sont magnifiques et très diversifiés, et laissent flotter dans l'air des effluves odorantes aussi hétérogènes qu'agréables. Toutefois, je me surprends à préférer les paysages sauvages de l'Alaska à cette nature un peu trop domestiquée à mon goût. Mais pour les photographes amateurs de flore, c'est assuréement le paradis!

Quoi qu'il en soit, nous en avons bien profité, même si le temps dont nous disposions était un peu court, de sorte que nous avons un peu couru pour faire le tour des lieux, immenses.

Après la visite, nous avons profité du temps qu'il nous restait avant le départ du bateau pour nous balader un peu dans le port de Victoria (Inner Harbour). Un endroit plein de charme, et près duquel sont situés les deux bâtimens les plus connus de Victoria, le parlement provincial et l'hôtel Empress, le château Frontenac de la place.

Samedi 26 mai

Le paquebot accoste à Seattle, dans l'État de Washington. Nous avons le temps de jeter un petit regard à la ville avant de la quitter, mais ne pouvons malheureusement approfondir notre visite.

Nous prenons immédiatement un autocar vers l'aéroport de Vancouver, un trajet d'environ trois heures et demie, incluant l'attente aux douanes.

Puis c'est le vol de retour, de nuit (après une LOOOOOOOOOOOONGUE attente à l'aéroport et quelques sacres destinés à l'organisation broche-à-foin d'Air Canada).
Arielle n'a même pas eu consience de reprendre l'avion : elle s'est endormie dans la salle d'attente, et n'a rouvert l'oeil qu'une fois à Montréal, près du carrousel à bagages.

Et voilà, c'est déjà la fin! Nous avons passé de merveilleux moments lors de ce voyage... et n'avons plus qu'une envie : recommencer!