Mercredi, nous avions rendez-vous à Sherbrooke avec la neuropédiatre d'Arielle. C'était un rendez-vous important, puisque nous allions enfin avoir les résultats de l'électroencéphalogramme (EEG) passé en novembre et de la résonance magnétique (IRM) subie en mars. C'est avec un peu d'appréhension que je me suis présentée au rendez-vous, sans trop savoir si ces examens allaient nous révéler de bonnes ou de mauvaises nouvelles...
D'abord, j'ai eu la chance de voir toutes les images de l'IRM, qui sont assez impressionnantes! Sans grande surprise, le cerveau d'Arielle présente des lésions attribuables aux circonstances de sa naissance. Les lésions sont concentrées vers l'arrière du cerveau (la partie avant est normale), et ne sont pas trop massives. Pour reprendre les mots exacts de la neuropédiatre, "c'est pas si pire"...
Les lésions les plus importantes se trouvent au niveau du lobe pariétal gauche, ce qui explique notamment les difficultés de contrôle de son bras droit. Ce lobe cérébral contrôle aussi les mouvements de l'oeil (d'où le strabisme) et diverses autres fonctions liées aux perceptions du corps dans l'espace et à l'intégration des informations sensorielles.
Tout ça, au bout du compte, ne nous apprend pas grand-chose sur l'évolution future d'Arielle. Ce que nous savons, c'est qu'il n'y a pas de lésion très problématique, du genre de celle qui nous ferait dire que telle ou telle fonction motrice ou cognitive serait irrémédiablement perdue. Les progrès d'Arielle passeront donc par la réadaptation et par tous les efforts que nous y mettons et continuerons d'y mettre...
La neuropédiatre a d'ailleurs été claire sur ce point : c'est grâce aux exercices que nous faisons religieusement tous les jours que les jambes d'Arielle ne présentent pratiquement aucune spasticité et que ses bras/mains fonctionnent de mieux en mieux. Ça nous motive à ne pas lâcher!
La seule pointe d'inquiétude concerne l'EEG. En effet, l'examen a révélé la présence d'activité potentiellement problématique dans le pariétal gauche. Concrètement, cela signifie qu'Arielle est à risque de faire de l'épilepsie à un moment ou un autre de sa vie. Ça pourrait être dans quelques mois, dans cinq ans, dans 10 ans, ou ne jamais se produire : impossible de savoir. Pour le moment, il n'y a rien à faire de ce côté, mais au moins nous sommes prévenus et saurons quoi faire si jamais cela devait arriver un jour. Mais bon, au moins c'est une condition qui se contrôle généralement bien, même si on préférerait bien entendu lui éviter cela...
vendredi 11 juin 2010
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Ce sont des nouvelles encourageantes malgré tout.
RépondreSupprimerReste que les efforts que vous mettez et surtout l'amour que vous portez à cette belle Arielle porteront fruits et ça c'est évident!