J'avoue être allée à la première rencontre un peu à reculons (un soir de semaine, après une journée de travail, pas trop envie de me taper 30 minutes de route puis une rencontre de près de deux heures...). Finalement, les rencontres se sont avérées fort intéressantes et instructives. Nous avons eu des tas de trucs concrets pour aider Arielle à mieux communiquer et la pousser à prendre de plus en plus d'initiatives en ce sens, dans la mesure de ses capacités.
Parmi ces trucs, le plus important est sans doute d'"attendre"! En effet, en adultes pressés que nous sommes, nous avons souvent tendance à aller au-devant des besoins d'Arielle, ou à faire les choses à sa place dès qu'on voit une petite hésitation ou maladresse. Or, en lui laissant davantage de temps, nous lui permettons de prendre des initiatives et l'obligeons en quelque sorte à manifester ses besoins... Pas toujours évident (ni pour nous, ni pour elle, qui a été habituée à un autre régime!), mais visiblement efficace. Les jeux deviennent plus interactifs, et Arielle commence à apprécier de pouvoir "choisir" entre deux options dans certains cas. En lui permettant de mieux exprimer ses besoins, nous éliminerons sans doute aussi quelques crises de frustration!
Je termine sur une note plus légère... Depuis longtemps, je fais un peu rire de moi avec mon habitude de sortir les pieds des couvertures la nuit, puisque je ne supporte pas d'avoir chaud aux pieds lorsque je dors. Eh bien, je ne suis plus seule !
Hé hé... Savais pas qu'il y avait un gène-du-pied qui-déteste-avoir-chaud-sous-les-couvertures. Très rigolo. Cela dit, je vous comprends les filles : je fais pareil ;-)))
RépondreSupprimerMartine P.